Robert Paridaens, alias Manneken Click, poète photographe
Passionné d’imagerie digitale depuis plus de 20 ans, Bruxellois ‘grand cru, appellation d’origine contrôlée’, j’ai été imprégné depuis ma plus tendre enfance de l’esprit surréaliste et de l’humour de la bande dessinée belges : comme Obélix, ‘je suis tombé dedans quand j’étais petit’. Surnommé ‘Papyrazzi’ par mes proches en raison d’une tendance compulsive à réaliser leur portrait, j’ai acquis, lors de ma plus récente exposition personnelle, intitulée « Poésie photographique », le patronyme de ‘Manneken Click’, hommage rendu à mes origines bruxelloises et à ma belgitude espiègle.
Ma participation à de nombreuses expositions thématiques, comme celles organisées par le ‘International Viewfinders Photography Club Brussels’ dont le suis membre actif depuis plusieurs années, témoigne de mon expertise technique. Amoureux des paysages de la côte belge où je séjourne fréquemment, mes photos préférées expriment un tendre respect pour la Nature et ses beautés, le littoral – faune et flore – ainsi que pour le patrimoine historique et culturel belges. Je me plais à réaliser des juxtapositions et des fusions d’images, souvent destinées à rendre hommage aux artistes que j’admire le plus, de tous horizons, avec toutefois prédilection – noblesse oblige – pour les ‘grands belges’ : Brel, Hergé, Magritte, Delvaux pour n’en citer que quelques-uns.
A l’instar des Muses de l’Antiquité, la photographie fait partie des neufs arts « majeurs » contemporains. Elle appartient au 8egroupe, reconnu comme tel depuis le 20e siècle, qui s’intitule Arts Médiatiques et englobe la radio, la télévision et les arts digitalisés au sens large. Au-delà de sa capacité à informer en figeant une tranche d’espace/temps, la photo artistique est, selon Manneken Click, vectrice d’émotion, car elle possède une dimension poétique qui évoque passé et futur et incite à la rêverie, la réflexion et la méditation.
Au cours des deux dernières décennies, les grands noms de l’industrie photographique ont perfectionné leurs équipements, avec capteurs et optiques de très haut niveau (de performance .., et de prix). Leurs ingénieurs se sont livrés à une véritable course aux pixels, afin de produire des images de plus en plus fines, rivalisant actuellement avec la définition de l’argentique – qui cependant garde encore beaucoup d’adeptes….
Pour réussir une belle image, en fait, il faut d’abord avoir « l’œil », c’est à dire regarder et voir – et cela s’apprend !!!! La simplicité du sujet est souvent sa force. Dans d’autres cas, l’intérêt réside principalement dans la situation capturée, qui s’avère inattendue, ou incite même à se remettre en question. Il n’est pas toujours nécessaire de transporter en permanence son artillerie photographique lourde (réflex ou hybride avec multiples objectifs). Par contre, il est indispensable d’avoir toujours sur soi un ‘imageur’ léger, type photoscope de poche ou un téléphone portable capable de prendre des photos et des séquences vidéo.
Plusieurs programmes simples et peu coûteux permettent sur PC le traitement de base des images (découpage, cadrage, contraste, couleurs) ainsi que leur archivage. La plupart offrent des effets spéciaux intéressants, à utiliser avec discernement, comme par exemple des fusions ou multiplications. Le cadrage, conditionné par le sujet, est classiquement présenté en format rectangulaire à grand axe vertical (‘portrait,’) ou horizontal (‘paysage’). Trop peu utilisé à mon sens, un format carré permet d’exploiter de manière différente les contrastes, par exemple en opposition diagonale et/ou médiane.
Je dédie à mes amis et aux curieux la découverte des images des galeries subjectivement groupées par thèmes, qui souvent se recoupent. Faites-moi l’honneur, si vous en avez l’occasion, de visiter ma prochaine exposition (Events). J’attends avec intérêt et impatience vos commentaires et suggestions….
Photographie poétique – Poésie photographique
Magie de la photo
Les pixels sont ses mots
Dessinant en images
De merveilleux messages
Regarder pour voir
A travers l’objectif
C’est saisir sur le vif
Un poème subjectif